La grande lumière pour moi

Une marge permet de structurer les travaux.
Tout a commencé ce jour où j’ai vu cette enclume.
La beauté de l’objet n’avait d’égal que la bonté du Grand Architecte.
Et qui contemple la grâce de la fonte, meurt.
Aussitôt.
— Auteur inconnu

Quatre-vingt quinze fois la même erreur, voila qui a de quoi étonner.
Alors quand Albert, notre bien cher oncle, se permet de repasser la chemise du petit dernier pour la quatre-cent septième fois à l’aide de sa scie circulaire préférée, il y a de quoi en perdre ses plus belles photos de puzzle.
— Antoine de Rach

Une disposition exceptionnelle pour le sept avril

Tous ces bonshommes super musclés, ça me fait me sentir super vulnérable.
Mais un homme, un vrai, se doit de tenir le cap, même s’il est désarmé, totalement désarmé.
C’est pourquoi dès demain, je cesserai toute forme d’hygiène.
Pour en finir vite et bien, avec la société.
— Syracuse de Bergerac

Rappelons-nous bien de la fois où Sandrine, dans son infinie bonté, nous a tous privés de cinéma parce qu’elle avait, d’après elle, oublié de faire la tâche que lui avait assigné le Grand Greffier.
A savoir, je vous le donne en mille, dégager ses saloperies de l’entrée du grand palais.
Merci du voyage.
— Bono

« Après une bonne partie de backgammon, rien de tel qu’un bon bain ».
Voila ce que me répétait mon grand-père après chaque messe du Père Ambroise.
En ce temps-là, l’homme marchait sur Saturne et le sport était retranscrit en direct.
Merci Papy.
— Jonathan, 2006

« Prout prout prout, crotte crotte », le titre de la chanson posthume de Carlos, fait un tabac aux Bahamas.
Normal, vu qu’ils ne comprennent jamais rien aux terribles nuances que forment l’arc et le piédestal de Saint-Pierrot, l’archange aux fragiles lames de plexiglas, laquées de sept teintes irisées.
Qu’y pouvons-nous ?
— Fidel Castro, grand discours annuel de La Havane, 2010

Le grand mépris

Le talmud, quelle presse de grande facture !
Finis les bas instincts, place à la conscience de Lucifer.
J’achève ici, d’un dernier trait, ma foi en l’être humain.
— Casimir, 2015, ou comment la télé m’a eu

Me voila, moi, le plus compétent des prisonniers.
Trente ans derrière les barreaux.
Pro.
— Freestyle Bianci

Trois euros pour ça, plus jamais

Voici l’histoire d’un calvaire.
L’histoire d’un homme coincé, coincé dans un sas, un sas de sécurité.
Une semaine coincé dans un sas.
A ne rien pouvoir faire et à ne rien pouvoir exécuter.
Personne ne voudrait être coincé dans un ascenseur.
Alors personne ne voudrait être coincé dans un sas.
— Bill Clinton

« La première fois que j’ai lancé un ordinateur sur Internet, je me suis rendu compte que je ne pourrai plus jamais poursuivre cette quête du bonheur infini que j’avais démarrée il y a de cela, jamais. »
— Tortiga, l’homme tortilla, essayant par cette citation de se dédouaner du quintuple meurtre commis le quatre septembre dernier, devant toutes les caméras du monde

J’ai longtemps échoué.
Quatre années d’échecs, pour tout vous dire.
Et voila qu’après une dure période existentielle, l’échec frappe à nouveau.
Je laisse donc tomber le yoyo.
Et poursuivrai dans la voie de l’échec, à jamais.
Amen.
— Jean-Louis Murat, Les mémoires d’un écorché, Albin Michel

Prise n°4 : Le lutin se rappelle de la maternelle

Pourquoi vivons-nous ? Où est le bouton de la fraîche tendresse ?
Jamais personne ne s’est posé ces questions.
Peut-être devrions-nous nous poser un peu plus de questions ?
Ou alors, sommes-nous tous des espèces de cyborgs ?
À toutes ces questions, je ne peux répondre.
Par contre, je peux répondre à la suivante : « Qui a vaincu le boss du niveau 4 de Castle T ? »
Hé bé, « Tournico45 », le super balèze player a battu tous les records, dont celui d’être le seul joueur à avoir renversé le seul plateau de frites disponible ce soir là, tout cela pour ne pas être qualifié pour la super tournante à Taïwan, dirigée par Shin Jintsu, le Samuraï trisomique.
— Antoine de Saint-Exupéry

Mais quelle vies-tu ??
De rien Michel !!!
« La prochaine fois tu retiendras que le cavalier peut sauter par dessus la reine, guignol ! »
Échec et mat !
— Laurent

Narateur :
« Le valet est là, le rideau se lève et révèle une pièce remplie de pantins et notre couple, majestueux. »
Crambert :
« Au premier exemple, nous adjoindrons une série de post-its qui pourront gêner le plus (ou moins) puritain des chevaliers. »
Le chevalier :
« Cette pièce de théatre n’a jamais existé.
Voila pourquoi vous n’êtes plus étonnés de voir tous vos rêves se réaliser. »
— Ouverture de la nouvelle pièce de Madonno, le fils caché de Madonna et Morodono, grand glandeur devant l’éternel.

What time is it ?

« Pourrons-nous vous emprunter le scaphandre lundi ? »
Et le président du pensionnat répondit : « Si vous ne vous en servez pas pour prétendre que vous êtes « l’homme sous garantie », alors peut-être… »
— Auteurs inconnu, conversation de transports en communs, rapportée

« Vous pouvez vous le foutre au cul »
— Binédine Bidane, le bélèbre bootballeur

Un ordinateur… dans le ciel…

« Pas facile de soulever l’escabeau »
« Pierre, passe le fusil ! »
« Ce soir, la brigade anti-suicides au rapport… »
— Pierre Dac, ou le Serpent Indécis.

« Nous ne ferons plus jamais avoir ! »
— La Famille Rousseau qui, comme chaque année devant la même enseigne, perdit des sommes astronomiques.